Le parcours de l’employé comme vecteur de rétention

Michael Lavigne, Grande région du Nord
Le recrutement et la rétention du personnel sont des enjeux majeurs au sein des entreprises. Et pourtant, les caisses Desjardins n’ont pas à rougir de l’expérience employée : et si le parcours était davantage mis de l’avant afin de favoriser la rétention ?
L’exemple de Guy Cormier est on ne peut plus éloquent en ce sens : de caissier, il a rapidement gravi les échelons pour devenir le plus jeune PDG du Mouvement Desjardins.
J’ai moi-même commencé mon parcours en tant que conseiller en caisse avant de devenir directeur général. C’est en allant chercher de nouvelles compétences que j’ai pu évoluer dans des postes clés.
Lors d’une entrevue pour un poste de direction, on m’avait laissé entendre que les compétences des candidats étaient très variées. On assiste de plus en plus à ce phénomène : le savoir-être est privilégié face au savoir-faire, et la sélection ne se fait plus selon les critères traditionnels ou les diplômes.
Atteindre ses objectifs est réalisable chez Desjardins, et l’accompagnement est important : mettre en place un parcours de carrière et aider les employés à tendre vers leurs ambitions est un moyen d’y parvenir. En outre, lors de l’évaluation des performances, le thème du cheminement de carrière est un élément qui doit être abordé afin de favoriser le développement des individus et les perspectives de carrière dans la caisse.
La perspective d’évolution devrait d’ailleurs être mise de l’avant ; actuellement, ces questions demeurent peu abordées lors des rencontres. Accompagner les employés et coopérer avec eux les amènera à vouloir progresser plutôt qu’à démissionner : il vaut mieux être proactif afin de conserver les talents à l’interne. En effet, de nouveaux postes s’affichent régulièrement et les opportunités sont nombreuses !
Lorsque les talents sont bien informés, la recherche d’emploi n’est plus nécessaire ; à l’inverse, c’est l’emploi qui les recherche. La confiance envers l’employeur est une autre clé soulevée : si l’employé sent une ouverture, il sera plus prompt à discuter avec son employeur d’une nouvelle proposition.