Attraction, rétention et valorisation de nos employés
Elias Kallas, Région Laval-Laurentides
Chacun évolue dans sa carrière, prend de l’expérience, obtient des promotions. Certains membres de nos équipes restent dans leur caisse, d’autres vont ailleurs dans notre organisation. Dans la plupart des cas, ils demeurent dans la grande famille du Mouvement Desjardins. C’est ce que nous souhaitons. Toutefois, des gens avec les mêmes compétences doivent les remplacer lorsqu’ils quittent leurs fonctions. Les trouver est un défi pour nos caisses, car nous sommes tous en présence d’un même problème : la rareté de la main-d’œuvre. L’enjeu n’est pas nouveau dans le réseau, mais il demeure important.
Il y a quelques semaines, nous avons eu le plaisir d’accueillir le président du Mouvement Desjardins, M. Guy Cormier, à notre table de concertation de Laval et nous avons eu la chance d’échanger entre autres sur cette préoccupation. Nous sommes plusieurs à croire qu’il est louable de donner la possibilité à nos employés d’évoluer au sein de Desjardins. C’est même une partie de notre rôle de veiller à ce qu’ils s’épanouissent et acquièrent de l’expérience ainsi que des compétences qui profitent à toute l’organisation. Toutefois, nous éprouvons des difficultés à attirer des talents, qu’ils soient déjà chez Desjardins ou qu’ils œuvrent ailleurs, pour pourvoir les postes vacants. Cela fait en sorte qu’il y a un bris de service sur la première ligne auprès de nos membres. Nous risquons de ne pas toujours être à la hauteur de leurs attentes.
Cette situation, nous la vivons à ma caisse, mais aussi dans plusieurs caisses du territoire de Laval-Laurentides, et sans doute à l’échelle du réseau. Dans ce contexte, chacun essaie de trouver des moyens pour combler ses besoins. Étant donné que l’enjeu est réel, étendu, et qu’il n’est pas lié à un contexte particulier, faudrait-il revoir les définitions des postes ? Le processus de travail ? Nous savons que des équipes se penchent déjà sur la question à la Fédération, ce qui est une excellente nouvelle en soi. Cependant, le problème, comme je le souligne ici, est plus profond et se résume à la question suivante : comment convaincre de nouvelles forces vives, des gens compétents, de se joindre à Desjardins, et dans les caisses en particulier, et comment les amener rapidement au niveau de productivité souhaité pour maintenir la prise en charge de nos membres ?
Comme beaucoup d’autres, je crois qu’un employé de Desjardins, qu’il soit dans une caisse, à la Fédération ou dans toute branche du Mouvement, fait partie de la même famille. Il n’y a qu’un seul Desjardins dans l’esprit des membres et des clients, et toute personne qui affiche son épinglette Desjardins éprouve la même fierté que ses collègues. Nous croyons donc qu’il est fondamental de favoriser la rétention de nos employés, et de faire en sorte que ceux de la première ligne, en particulier, soient soutenus et valorisés par l’ensemble de l’organisation. Et si un employé quitte ses fonctions, même si c’est pour en occuper de nouvelles chez Desjardins, nous devrions fournir le maximum d’efforts, au Mouvement, pour le remplacer.
En d’autres mots, chaque départ devrait être suivi d’une arrivée. Sinon, de plus en plus de personnes assises dans nos salles d’attente regarderont leurs montres de plus en plus souvent et seront tentées d’aller voir ailleurs.
