Édition #69

Mars 2025

L’interdépendance mise en relief par une année de pandémie

Karine Oscarson et François Pratte

Depuis un an, le bien-être et l’avenir de l’humain ont été au centre de nos réflexions collectives et individuelles, et c’est l’humain qui nous a guidés dans le choix de nos sujets pour la production de cette édition de Leader.

Différents organismes définissent ainsi la santé mentale : l’état d’équilibre psychique d’une personne à un moment donné. Pour l’apprécier (puisque c’est difficilement mesurable), on porte une attention particulière au niveau de bien-être de la personne, à l’exercice de ses capacités mentales et à la qualité de ses relations avec son milieu. C’est donc dans ses interactions avec les autres qu’une personne se sent — ou non — en équilibre, et une variété de facteurs peuvent contribuer à sa santé mentale. L’être humain est complexe.

L’interdépendance

L’interdépendance se retrouve dans toutes les relations humaines. Par ailleurs, ce que la dernière année a mis en relief, c’est jusqu’à quel point notre survie et la santé mentale de la société dans son ensemble reposent sur notre dépendance mutuelle. Cela se voit même dans le réseau des caisses Desjardins, comme le souligne Steeve Chapados dans sa chronique : « Desjardins est solide, pérenne et résilient parce qu’il est composé de plusieurs entités qui jouent chacune un rôle essentiel dans son évolution et interagissent pour créer une synergie plus forte que la somme de tous leurs efforts individuels. »

Par quoi commencerez-vous votre lecture ?

Dans son mot, le président de l’Association, Jean-Pierre Cantin, rappelle que les caisses Desjardins « portent en elles à la fois la puissance du Tout-Desjardins et le pouvoir d’agir localement en fonction des besoins distincts de leurs clientèles respectives. »

Martin Richer, directeur du CDE Outaouais, est le sujet de notre portrait de leader : « Le rôle qu’il s’est vu jouer, particulièrement au début de la pandémie, a été de rassurer les gens, tant les gestionnaires et employés, que les membres et clients. »

Plusieurs membres de l’ADGC nous ont posé des questions sur la Zone ADGC. Nous nous sommes donc entretenus avec Catherine Légaré, la cofondatrice et présidente d’Elo — l’application web et mobile qui soutient le programme de jumelage de l’Association : « Notre approche est de favoriser les réseaux d’entraide et d’apprentissage. »

Notre longue entrevue avec la psychologue et conférencière Rose-Marie Charest est au cœur de ce numéro. Le monde a changé le 13 mars 2020, et un an plus tard, nous souhaitions nous concentrer sur les défis d’ordre psychologique relevés par les troupes dans le contexte tout particulier de la seconde vague de la pandémie de la covid-19. Rose-Marie Charest a répondu à nos questions avec générosité, et nous avons été vivifiés par ses propos. En voici un extrait (nous lui demandions alors d’exprimer ses réflexions sur le télétravail à temps partiel) : « Il y a effectivement un souhait pour le modèle hybride, qui est fortement exprimé par les employés ainsi que par plusieurs employeurs qui y voient des opportunités. Ce sera l’enjeu post-covid : comment les organisations vont-elles faire cette transition ? Mais vous savez, sortir de chez soi pour aller travailler, c’est sain. Connaître du monde autre que nos conjoints ou conjointes, ou nos amis proches, c’est sain. J’insiste sur ce mot. » À lire dans Lumière sur l’ombre de la pandémie.

Également à lire dans ce numéro : les chroniques de William Boucher, Steeve Chapados, Stéphane Labine, Chantal Parent et Daniel Turgeon.

Bonne lecture !

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