Édition #69

Mars 2025

Informel

Karine Oscarson et François Pratte

Nous nous parlons au téléphone. Parfois aussi, nous discutons en visiophonie par l’intermédiaire de Teams, Skype ou Zoom. Toutes nos rencontres ont été virtuelles depuis mars dernier. Incroyable, non ? Et pourtant, c’est vrai. L’un pourrait vivre à Stockholm ou Paris, l’autre à Montréal ou Vancouver. La distance ne nous empêche pas de communiquer, de débattre, de nous nourrir mutuellement d’idées, de questions, de sujets. Savez-vous comment nous procédons pour écrire notre mot ? En jasant. Dans l’informel.

L’absence d’un lieu physique comme la cuisinette du bureau ou d’un prétexte comme la pause café n’ont pas empêché les employés en télétravail de discuter de manière informelle depuis le début de la pandémie. Des rencontres impromptues, même à distance, permettent d’entretenir le contact humain si important entre collègues. En fait, la réunion sans un ordre du jour précis ou rigoureux est l’une des solutions que nos spécialistes nous ont amenées afin que les gens se sentent bien dans les organisations.

« Que pourrions-nous écrire pour présenter le contenu du prochain numéro de Leader ? », nous sommes-nous demandé au milieu de ce qui ressemblait beaucoup plus à une jasette qu’à une réunion formelle : nous causions de divers sujets à bâtons rompus.

Tout d’abord, nous avons fait le tour des textes en nous rappelant que le thème du travail à distance nous avait orientés pour le choix des sujets. Ainsi, comme vous le lirez vous-mêmes, la nécessité de maintenir la communication au sein des organisations, même de manière informelle, a été soulignée par toutes les personnes consultées. Or, c’était exactement ce que nous étions en train de mettre en pratique. Tout naturellement.

Travail à distance, nouveau modèle d’organisation ?

Les caisses du réseau doivent atteindre des objectifs précis et ont une obligation de résultat. Une fois appliquées les bonnes méthodes en matière de relations humaines dans un contexte de travail à distance, comment évaluer la performance attendue des employés ? Quels outils sont mis à la disposition des gestionnaires ? Quelles sont les meilleures pratiques ? Pour discuter de ces questions, nous avons organisé une table ronde en septembre. Cliquez sur ce lien pour lire le compte rendu de cette rencontre.

L’ADGC, c’est vous !

Dans chaque numéro de Leader, des membres du CA de l’Association prennent la plume pour vous parler de ce qui préoccupe leurs collègues des groupes qu’ils représentent. Dans ce numéro, Chantal Parent fait un vibrant plaidoyer pour souligner le rôle essentiel que joue l’ADGC au sein du Mouvement Desjardins et auprès des DG, des DCDE et des DSSD. Elle rappelle également l’importance de se connecter les uns aux autres. Et comme elle le dit si bien, « si le Mouvement a besoin de nous et que nous avons besoin de l’ADGC, ça signifie que le Mouvement a besoin de l’ADGC ». À lire ici.

Dans le même esprit, Serge Barrette signe une réflexion pleine de pistes concrètes afin d’entretenir la connexion autrement, mais avec autant d’enthousiasme et d’efficacité, dans un contexte comme celui de la pandémie. Selon lui, plutôt que de subir la COVID-19, on peut en profiter. Vous lirez aussi le dernier texte de Joé Bélanger, qui passera bientôt le flambeau à son successeur dont le nom vous sera bientôt communiqué. Merci, Joé ! Nancy Janson, qui représente les DSSD au sein de l’Association, explique le rôle essentiel que joue le Service Signature Desjardins dans le réseau en s’appuyant sur les trois piliers de Desjardins : l’épargne, le crédit et la protection. Un article éclairant. Stéphane Labine signe un texte, lui aussi, au sujet du Service Signature. Tout en soulignant sa pertinence, il se demande comment le SSD sera appelé à évoluer. Le titre de son texte : Pandémie et membres fortunés.

Portrait de leader : Charles Massicotte-Bourbeau

Il y a deux ou trois ans à peine, toute fermeture d’un centre de services de caisse Desjardins pouvait provoquer un tollé. Depuis, le monde a changé. Le 21 septembre dernier, la Caisse Desjardins de Mékinac–Des Chenaux a annoncé la fermeture définitive de la moitié de ses onze centres de services. Quelques jours plus tard, nous nous sommes entretenus avec son directeur général, Charles Massicotte-Bourbeau.

Bonne lecture !

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